Mario Apostolov

Les études que j’ai effectuées à Genève n’étaient que mon deuxième voyage en Europe occidentale. Pour moi, comme pour beaucoup d’autres bulgares, cette expérience réalisée avec l’appui du Fonds Katzarovi était la participation personnelle dans l’ouverture des nouvelles relations entre « les deux mondes » après la fin de la guerre froide. Pendant la période de mon séjour, j’ai obtenu le diplome d’études supérieures (DES) en histoire et politique internationales à l’Institut Universitaire de Hautes Etudes Internationales (IUHEI). J’ai aussi suivi des cours et passé des examens dans encore deux disciplines supplémentaires : économie internationale et science politique internationale. Les notes obtenues aux examens m’ont permis de continuer mes recherches visant à faire un doctorat à IHUEI sur les problèmes de la sécurité et des minorités. Dans mes recherches, j’ai eu la chance de travailler avec des spécialistes, comme les Professeur A. Liebich, C. Gasteyger, V.-Y. Ghebali et beaucoup d’autres.

L’oeuvre du Fonds Katzarovi ne se limite pas seulement à l’aide aux jeunes chercheurs bulgares, mais il ouvre aussi, je l’espère, la possibilité au milieu académique de mieux connaître le visage humain de « l’autre monde ».

Le Fonds Katzarovi est à ma connaissance la seule fondation destinée à aider des chercheurs bulgares. Je n’ai pas connu le Professeur Katzarov mais en Bulgarie j’ai entendu parler de lui comme étant parmi les meilleurs spécialistes du pays en droit commercial.

J’aimerais finir par partager dans ces lignes mon rêve de contribuer un jour à des fonds pareils, si j’en ai la possibilité.